Les bases du zéro-déchet : la règle des 5R

Les 5R : késako ?

La règle des 5R c'est la base de toute démarche zéro-déchet, ce sont les 5 principes fondamentaux à connaître quand vous souhaitez vous lancer dans un mode de vie plus minimaliste et responsable.

Cela provient de Bea Johnson, l'une des pionnères du mouvement zéro-déchet, auteure du livre "Zéro-déchet", qui a réussi à réduire ses déchets à moins d'un litre par an.

On nous parle beaucoup de recyclage mais comme vous le constaterez il ne doit arriver qu'en tout dernier recours !
N'oubliez pas que "le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas".

Refuser

Cela concerne le refus des déchets mais également la surconsommation.

La question à se poser avant chaque achat : En ai-je vraiment besoin ?

Pour vous aider, vous pouvez utiliser la méthode au joli nom de BISOU.

B comme besoin : A quel besoin cet achat va-t-il répondre ?

I comme immédiat : Dois-je l’acheter tout de suite ?

S comme semblable : N’ai-je pas déjà quelque chose de similaire ?

O comme origine : D’où vient ce produit ?

U comme utile : Est-ce que cela me sera vraiment utile ?

Par exemple, vous pouvez également refuser les produits suremballés, ou les publicités dans la boîte aux lettres en y apposant un autocollant "stop pub" ou encore refuser l'objet publicitaire que l'on vous propose en cadeau (un énième stylo ou porte-clés)...

Réduire

La question à se poser : « Est-ce que je m’en sers ? »

Profitez d’un jour calme pour faire le tri dans votre maison. Rien de mieux qu’un désencombrement pour se sentir bien chez soi.

Mettez de côté tout ce qui ne vous sert plus ou ne fonctionne plus.

Vous pouvez donner tout ce que vous ne souhaitez pas vendre.

Il est possible de tout déposer en ressourceries/recycleries, associations.

Si vous n’avez pas la possibilité de vous déplacer il existe des applications de dons entre particuliers (ex : GEEV) où les gens viennent directement récupérer les objets chez vous ou dans un lieu fixé.

Pour les livres pensez aux boîtes à livres que l’on trouve dans quasiment toutes les villes.

Réduire c'est aussi n'acheter que la juste quantité de ce qu'on a besoin. Pour l'alimentaire, vous pouvez acheter en vrac, vous réduirez alors autant vos déchets que votre consommation et donc le gaspillage.

Réutiliser / Réparer

La question à se poser « Est-ce toujours utilisable ? »

Si un objet ou un appareil ne fonctionne plus, vérifiez s’il est réparable pour rallonger sa durée de vie.

Vous pouvez faire appel à un Repair Café, ils sont de plus en plus nombreux ! Il s’agit d’ateliers où vous apportez votre objet défectueux et vous apprenez à le réparer avec des bénévoles.

Il existe également des sites comme Murfy permettant de faire appel à des techniciens en visio pour vous aider à diagnostiquer les pannes et à réparer vous-mêmes si vous vous en sentez capable. Si l’appareil n’est finalement pas réparable, l’intervention du technicien est déduite de l’achat d’un nouvel appareil de seconde main.

Réutiliser c’est également privilégier des achats de seconde main. Au-delà des sites comme Vinted et Leboncoin vous pouvez également vous intéresser aux dépôts-ventes et boutiques de reconditionnés. Au-delà de l’aspect écologique, cela est une solution économique.

Pour information, un site a été mis en place par le gouvernement pour faciliter les recherches de réparateurs, boutiques d’occasion, recycleries, dépôt-vente…etc…une vraie mine d’or : https://longuevieauxobjets.gouv.fr/

Recycler

La question à se poser : « Est-ce que je n’ai pas d’autres choix ? »

Lorsque vous ne pouvez ni donner, ni réparer alors il est temps de passer au recyclage.

Cela nécessite de trier vos objets et les déposer au bon endroit pour qu’ils soient revalorisés du mieux possible.

Des exemples :

Papier, plastique, emballages : Bac de tri (poubelle jaune)

Médicaments (vide ou plein, sans boîtes) : pharmacie

Ampoules, piles : zones de dépôts dans les grandes surfaces par exemple

Vêtements usagés : conteneurs Le Relais

Redonner à la terre

La question à se poser : "Est-ce bon pour la terre ?"

On peut maintenant composter les restes alimentaires pour fabriquer de l’engrais.